DIEU EST-IL DÉÇU PAR NOUS ?

En tant que parents, nous sommes parfois déçus par nos enfants. Quelle est la réaction de Dieu lorsque nous Lui désobéissons ou que nous Lui brisons le cœur ?

Le psaume 103.13-14 nous dit:                        « Et, comme un père a compassion de ses enfants,
l’Eternel a compassion de ceux qui Le craignent (non pas avec une peur servile, mais avec révérence et un amour respectueux). Il sait de quoi nous sommes faits, Il tient compte du fait que nous sommes poussière. »

Le psaume 23 décrit Dieu comme un bon berger qui prend bien soin de ses brebis et « restaure notre âme ». Il ne dit pas : « Désolé, mais tu t'es mis toi-même dans le pétrin, c'est ton problème et Je ne vais pas te secourir. » Ce ne serait pas un bon Père. Au contraire, Il dit : « Prends-Moi la main. Laisse-Moi te tirer de cette mauvaise situation. »

En Luc 15, Jésus raconte la parabole du fils prodigue qui révèle très précisément le cœur de Dieu.

Un homme avait deux fils. Le plus jeune lui dit : ‘Mon père, donne-moi ma part d’héritage, celle qui doit me revenir.’ (Une des pires choses qu'un fils puisse faire à son père. Il lui disait ni plus ni moins : « Je n’ai plus besoin de toi. C’est comme si tu étais mort pour moi. »)

Et le père fit le partage de ses biens entre ses fils. Quelques jours plus tard, le cadet vendit tout ce qu’il avait reçu et s’en alla dans un pays lointain. Là, il gaspilla sa fortune en menant grande vie. Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays-là et il commença à manquer du nécessaire.

Alors il alla se faire embaucher par l’un des propriétaires de la contrée. Celui-ci l’envoya dans les champs garder les porcs.  Le jeune homme aurait bien voulu apaiser sa faim avec les caroubes que mangeaient les bêtes, mais personne ne lui en donnait.

Alors, il se mit à réfléchir sur lui-même et se dit : ‘Tous les ouvriers de mon père peuvent manger autant qu’ils veulent, alors que moi, je suis ici à mourir de faim !  Je vais me mettre en route, j’irai trouver mon père et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre Dieu et contre toi.  Je ne mérite plus d’être considéré comme ton fils. Accepte-moi comme l’un de tes ouvriers.’

Il se mit donc en route pour se rendre chez son père. Comme il se trouvait encore à une bonne distance de la maison, son père l’aperçut et fut pris d’une profonde pitié pour lui. Il courut à la rencontre de son fils, se jeta à son cou et l’embrassa longuement.

Le fils lui dit : ‘Mon père, j’ai péché contre Dieu et contre toi, je ne mérite plus d’être considéré comme ton fils …’

Mais le père dit à ses serviteurs :’Allez vite chercher un habit, le meilleur que vous trouverez, et mettez-le-lui ; passez-lui une bague au doigt et chaussez-le de sandales. Amenez le veau que nous avons engraissé et tuez-le. Nous allons faire un grand festin et nous réjouir, car voici, mon fils était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et je l’ai retrouvé.’

En lui faisant revêtir le plus beau vêtement qu’il avait, le père disait à son fils ainsi qu’à tous les observateurs de la scène que son statut de fils était rétabli. L’anneau représentait l'autorité, c’était en quelque sorte la carte de crédit de la famille. Les sandales dont on lui chaussait les pieds signifiaient que le garçon était à nouveau accueilli comme un fils, et non comme un esclave. (Les esclaves étaient probablement pieds-nus).

Son père lui montrait qu’il avait toujours autant de valeur, même si ses péchés étaient graves.

La plupart d’entre nous se sont parfois écartés du droit chemin et ont fait des choses qui ont déplu à Dieu et L’ont attristé. Je ne dis pas que le péché et les mauvaises actions ne portent pas à conséquence, mais nous ne devrions pas penser que le Dieu de l'univers est en colère contre nous.

Lorsque, comme le fils prodigue, nous admettons nos fautes et revenons humblement vers Lui pour Lui demander pardon, Il nous reçoit à bras ouverts. Nous avons un bon Père qui nous aime en dépit de nos pires échecs.

Quelle que soit la gravité de nos fautes, nous pouvons être certains qu’Il attend notre retour avec impatience, Il a hâte de nous accueillir et de restaurer notre âme.